La Galerie Antoine Ertaskiran est fière de présenter en ses murs la seconde exposition individuelle de Barbara Steinman, intitulée in the name of / au nom de. Dans le cadre de cette exposition, l’artiste présente une sélection d’œuvres créées entre 2003 et 2016, reflétant les angoisses de notre époque.

Il émane un calme trompeur des œuvres de Barbara Steinman, reconnues pour leur intelligence conceptuelle. La démarche artistique de l’artiste s’intègre à une variété de médiums, notamment la vidéo, photographie, néon et installation. Dans le cadre de cette exposition, l’artiste présente une sélection d’œuvres qui regroupe des pièces iconiques de sa carrière en relation avec des œuvres issues de sa récente production. Tapis Rouge [d’ici à là-bas] créé à la suite des événements du 11 septembre, intègre un motif d’ondes sonores tissé en laine. Cette installation fait écho à la nouvelle série d’œuvres gravées sur verre, Tablets, qui fait référence aux incidents plus récents qui se sont déroulés à Paris et à Bruxelles. La dernière œuvre néon de Steinman quant à elle fait allusion au poème épique de Milton de 1667, créé durant une période d’agitation sociale, politique, et religieuse. Finalement, présenté dans le second espace d’exposition est installé Lux Obscura, un lustre de style Empire altéré par l’artiste. Une œuvre de la même série, Lux (2000) est d’ailleurs présentement exposée au Musée des beaux-arts de Montréal.

Lauréate du prix du Gouverneur Général du Canada qui souligne la contribution exceptionnelle d’un artiste au domaine des arts visuels et médiatiques en 2002, elle reçoit en 2015 un doctorat honoris causa de l’Université Concordia. Ses œuvres se trouvent dans de nombreuses galeries, musées, espaces publics au Canada et à l’étranger, notamment au Museum of Modern Art (MoMA) (New York), au Musée Stedelijk (Amsterdam), au Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía (Madrid), à l’Institut d’art de Chicago ainsi qu’au Setagaya Art Museum (Tokyo).  Ses oeuvres figurent au sein de collections publiques éminentes, dont celle de la Maison Européenne de la Photographie, Paris; du Fnac, Fonds national d’art contemporain, Paris; du Seoul Metropolitan Museum, Séoul, KR ; du Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa et du Musée des beaux-arts de l’Ontario (AGO), Toronto ainsi que dans plusieurs collections privées au Canada, Paris, Bruxelles, Tokyo et New York.

Pour lire le compte rendu critique de Ji-Yoon Han, cliquez-ici