Martin Golland
Now, as before 29 nov.— 23 déc. 2017
29
nov.—
23
déc.
2017

29 NOVEMBRE – 23 DÉCEMBRE

VERNISSAGE
MERCREDI 29 NOVEMBRE, 17h à 20h
EN PRÉSENCE DE L’ARTISTE

La Galerie Antoine Ertaskiran est heureuse de présenter Now, as before, troisième exposition personnelle de Martin Golland à la galerie. Les peintures de Martin Golland illustrent un point de rencontre entre un environnement artificiel et le monde naturel, créant des espaces architecturaux imaginaires. S’inspirant d’un large éventail de langages picturaux qui répondent aux contradictions de l’histoire de la peinture figurative, les sujets traités par l’artiste sont influencés par les propriétés physiques de la peinture même. Par l’utilisation de ceux-ci, l’artiste cherche à remettre en question l’acte de regarder, créant ainsi une confusion entre l’imaginaire et le réel, l’étrangeté et la rêverie.

Les œuvres de l’exposition s’inspirent d’un tableau de Jérôme Bosch intitulé La Nef des fous (1497). La peinture de Bosch ainsi que la satire littéraire du même nom de Sébastien Brant sont des exemples d’œuvres humanistes ayant précédé le siècle des Lumières qui cherchaient à trouver un sens à l’existence, loin des structures institutionnelles. Les significations originales des sujets du tableau de Bosch, désormais perdues dans la distance du temps et des circonstances, ont ici été réorganisés pour créer de nouvelles images qui donnent lieu à des interprétations spéculatives et uniques aux œuvres de Martin Golland. Les œuvres naissent ainsi d’un collage de juxtapositions inattendues d’imagerie, de matérialité peinte, de formes et de surfaces. Ces éléments vacillent, se transforment et réapparaissent ainsi comme des images nouvelles et révélatrices.

Les thèmes de l’humain et de l’entropie biologique et culturelle sont présents dans l’ensemble de l’exposition. Des influences médiévales et modernes coexistent et bouleversent les chronologies historiques sans contrainte de temps ni d’espace. D’abord perçus comme des oppositions, la représentation et l’abstraction, la fragmentation et la totalité, la surface et l’espace se combinent ici pour former de nouvelles complexités. L’image et le geste s’entrelacent dans l’environnement sens dessus dessous de chaque tableau et collage. Ceux-ci offrent des réseaux de sources visuelles, de motifs fragmentés et de texte brouillé que le spectateur peut déchiffrer.

Martin Golland détient une maîtrise en arts visuels de l’Université de Guelph, ON (2006) et un baccalauréat en arts visuels de l’Université Concordia (1998). Martin Golland a exposé au Canada et à l’international, avec des expositions telles que Imaging Disaster au Museum London, ON (2013), The Archivist’s Etagère at Birch Comtemporary in Toronto (2012), DARK TOWN à la galerie Felix Ringel à Düsseldorf (2007) et What Is Said And What Is Meant au MacDonald Stewart Art Center de Guelph (2006). Il a remporté la mention honorable du 11e Concours de peintures canadiennes RBC et fut par la suite exposé à plusieurs reprises comme au Musée des beaux art du Canada, à la Power Plant Gallery de Toronto, au Musée d’art contemporain de Montréal et à la Contemporary Art Gallery de Vancouver. Ses publications récentes comprennent le catalogue de 2012 « Lush Life: The Painting World of Martin Golland » avec un essai du critique James D. Campbell.