Vue d'exposition, intersections, Galerie Antoine Ertaskiran, 2012, © photo Guy l'Heureux
intersections 05 sep.— 6 oct. 2012
6
oct.
2012
Dès le 5 septembre jusqu’au 6 octobre, la Galerie Antoine Ertaskiran présente son exposition inaugurale intitulée Intersections qui présente le travail de Jeff Depner, Luce Meunier et Jeanie Riddle. Les créations de ces trois artistes convergent vers l’utilisation de compositions aux formes épurées créées à partir de techniques originales. À la recherche de nouveaux langages picturaux, ils explorent le potentiel expressif de l’abstraction à travers les lignes, les figures géométriques et leurs « intersections ».
Jeff Depner
Jeff Depner vit et travaille à Vancouver. Son travail explore l’interaction entre la couleur et la composition selon un système de cause à effet. Grâce à une technique spécifique d’application de couches successives, il crée des motifs géométriques ou linéaires répétés. Transparents ou opaques, ces ajouts de couleur déclenchent un processus de démantèlement et de reconstruction de l’espace, allant jusqu’à créer une illusion de tridimensionnalité. L’instabilité des relations entre les divers plans du tableau provoque une sensation de vibration, voire de mouvement, qui sollicite constamment l’engagement du spectateur.
Luce Meunier
Luce Meunier ne garde que le minimum du langage plastique et graphique pour façonner ses œuvres, et poursuit ainsi une réflexion sur le pouvoir d’agir ou de réagir de la peinture dans un environnement et sur un support donnés. Ses toiles tendues ou flottantes révèlent plusieurs motifs en relief. Formées de plis apparents, ses compositions picturales explorent l’espace et s’engagent dans des trajectoires accentuées, ponctuées d’intersections. Ces parcours et circuits sont générés autant par la liberté du médium que par la rigueur de la structure de la toile. Meunier remercie le Conseil des Arts et des Lettres du Québec.
Jeanie Riddle
Les sculptures et les peintures de Jeanie Riddle s’articulent autour d’une réflexion plastique sur la ligne, le tracé et la surface picturale à partir de laquelle s’élabore un dialogue entre les crevasses, les craquelures, les lignes rompues et l’espace coloré. Riddle pousse l’économie de moyens à son maximum par une volonté marquée d’épurer les formes mêmes les plus simples. l’espace ainsi “vidé” devient espace architectural. À travers ce langage, l’artiste cherche à exprimer sa relation au monde, construite à l’image d’une architecture instinctive et tendre.