08 mar.— 11 mar. 2018
11
mar.
2018
Skylight Clarkson Sq.
550 Washington Street
New York, NY
CHRIS KLINE – VALÉRIE KOLAKIS – DEREK SULLIVAN – AMBERA WELLMANN
Kiosque 2.00
Pour sa participation à la foire NADA New York, la Galerie Antoine Ertaskiran est fière de présenter le travail de Chris Kline, Valérie Kolakis, Derek Sullivan et Ambera Wellmann.
La peinture de Chris Kline pose une réflexion sur les processus et l’histoire inhérents à ce medium tout en explorant son vocabulaire formel et matériel. Que ce soit sous forme de bandes de couleur nuancée ou de surfaces tissées translucides qui révèlent le cadre architectural de la peinture elle-même, les œuvres de Kline sont reconnues pour leur économie de moyens et leur qualité formelle. Inspirées des langages visuels du milieu du XXe siècle reliés à l’abstraction – grilles, champs, cadres – l’artiste recherche le moment où forme, visibilité et empreinte s’associent et questionnent les notions d’espace, de technique et de vision.
Le travail de Valérie Kolakis est une exploration de l’architectonique, liée aux questions de migration, de déplacement et de changement. Les notions de soustraction, du vide et du rapport illusoire au paysage urbain sont autant de thèmes contenus dans son travail. Plus précisément, sa pratique est une enquête conceptuelle sur la façon dont l’identité se construit et subséquemment contrainte par la société et ses espaces physiques, remettant en cause le concept même de la biographie.En utilisant des matériaux industriels fabriqués en série et omniprésents dans la vie quotidienne, l’artiste explore l’imagerie de l’espace urbain et l’état transitoire qui le constitue à travers l’utilisation de matériaux pauvres et / ou trouvés; des matériaux qui travaillent contre l’authenticité de la forme pure et marqués d’un caractère éphémère. Ainsi se crée une forme de reconstruction de l’«objet» en contradiction même avec sa fonction première.
La pratique de Derek Sullivan s’inspire des legs de l’art moderne et du design, des courants conceptuels et de l’histoire du livre d’artiste. Le livre évolue sous la main de l’artiste, repoussant les limites que l’on connait à l’objet. Plus qu’un simple réceptacle à l’écriture ou objet sculptural, le livre devient ici lieu d’exploration, point de départ pour des œuvres graphiques où l’abstraction, les couleurs et la géométrie se fréquentent, selon des codes préétablis par l’artiste.
Le travail d’Ambera Wellmann est issu d’un contact avec diverses œuvres figuratives du répertoire occidental du 19e siècle. Elle s’intéresse aux artistes qui ont conceptualisé des modes de réalisme pour en faire des outils de compréhension de soi et de renouveau dans les périodes de transformation sociale et technologique rapide. Explorant cette tradition d’un point de vue féministe, son œuvre reflète la violence et l’érotisme qui sous-tendent le réalisme. Les corps d’argile translucides qui habitent ses peintures évoquent à la fois des couches archéologiques visuelles et un sens de la continuité invitant à entretenir un dialogue crucial sur le rôle de la figuration dans la production de sujets et de spectateurs genrés. Par des marques qui séduisent tout en révélant la démarche de séduction, ses tableaux aspirent à évoquer la vulnérabilité plutôt que la connaissance et le sentiment plutôt que l’explication.